De ses immersions sensitives sur les routes verdoyantes de son Auvergne natale jusqu’à sa renaissance épanouie en terres tropicales, Olf a gardé vive dans le regard la trace d’une double exigence, entre douceur de vivre reconquise et appétit de beauté et d’harmonie joyeuses.
« Aller à la rencontre d’autres peuples, d’autres cultures est un autre creuset fécond. »
Aussi loin que remontent ses souvenirs, Olf (son nom d’artiste, Florence Viers dans la vie) a toujours navigué entre ses inspirations sensitives et un amour du dessin nourri dès son plus jeune âge. Des parenthèses enchantées dans une trajectoire creusée à l’instinct, peuplée de turbulences, mêlée de grands voyages.
« Ayant commencé par faire des études de droit – tout en m’inscrivant aux Beaux-Arts, en cours du soir – ma fibre artistique affleurait à peine, alors que je me cherchais un métier. » À Toulouse, l’une des étapes fondatrices de son cheminement hors normes, le graphisme informatique lui tient lieu de rampe de lancement. « Grâce à l’Aérospatiale de Toulouse, j’ai commencé à dessiner des avions sur ordinateur. » À vingt ans à peine, le dessin, sa passion de toujours, reprend place dans sa vie, sous les atours d’une profession pionnière pour l’époque, celle de graphiste designer.
Mais dans l’œuvre d’une vie, comme dans celle d’un peintre, fût-il en devenir, l’Art guide insidieusement les pas. Aller à la rencontre d’autres peuples, d’autres cultures est un autre creuset fécond. Il induit, pour celle qui aspire à s’y plonger, la maîtrise patiente d’un art de l’empathie signifiante, de l’osmose apaisante avec son environnement naturel et humain.
« S’acharner à être sensible, infiniment sensible, infiniment réceptif. Toujours en état d’osmose. Arriver à n’avoir plus besoin de regarder pour voir. »
L’osmose. Un concept nourricier et comme fait pour elle. Il signe l’influence, sur la jeune artiste qui s’ignorait encore, d’une rencontre déterminante, avec un archipel tropical demeuré depuis cher à son cœur. Une révélation matérielle et spirituelle à la fois, pour celle qui avoue s’en trouver aujourd’hui « imprégnée de l’intérieur », près de trente années plus tard. De ses années d’infographiste de presse, ou de chargée de com’ pour une compagnie d’assurances, l’artiste assumée qu’elle est aujourd’hui ne veut garder que les beaux souvenirs.
Psychopraticienne de profession, mais aussi peintre par passion. Une passion qu’elle affiche désormais au grand jour. Les pieds sur terre mais la tête dans les étoiles – elle ose rêver d’exposer un jour à New York –, elle embrasse résolument sa nouvelle vie d’artiste, au long d’une production foisonnante, peuplée de toiles exposées (Pool Art Fair Guadeloupe et Martinique 2017) et de pépites jaillies de son goût pour l’Art-décoration d’intérieur. Des créations vives et spontanées, ravies, au fil de ses rencontres, par des collectionneurs enthousiastes. Elles sont l’expression vibrante d’une sensibilité d’artiste exprimée à fleur de peau, à élans de cœur, depuis maintenant trois ans. Au fil de ses créations, Olf donne sens et portée à cette injonction à l’intériorisation féconde venue d’un poète disparu (Léon-Paul Fargue) : « S’acharner à être sensible, infiniment sensible, infiniment réceptif. Toujours en état d’osmose. Arriver à n’avoir plus besoin de regarder pour voir. » Et se laver le cœur et l’âme, un beau jour, des affres du passé, en résiliente déterminée à n’en garder que la nostalgie joyeuse des moments d’émotion et de douceur partagés. Le temps de les restituer en une « Happy Peinture » en forme d’Art de vivre et de créer, toujours, pour une artiste des confins qui a trouvé son chemin.
Olf
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