Habitation La Ramée, résidence d’artistes

Édifiée au début du XVIIIe siècle, cette habitation-sucrerie a connu plusieurs propriétaires avant d’être acquise par le Conseil général en 1988. L’œuvre destructrice naturelle du cyclone Hugo en 1989 a exigé une reconstruction de la maison principale à l’architecture coloniale réalisée le plus proche possible du bâtiment original. Aujourd’hui, le lieu abrite une résidence d’artistes qui offre depuis 2002 à des artistes émergents ou confirmés de différentes disciplines, les conditions économiques et contextuelles optimales, afin de produire une œuvre créatrice. Au travers de cet équipement, avec le concours des artistes, le département de la Guadeloupe joue sa partition sur des airs de diffusion et d’éducation artistiques en direction de ceux auxquels il attache une attention particulière (publics scolaires, personnes en situation de fragilité, séniors, personnes en situation de handicap, personnes économiquement faibles) mais dans une plus large mesure à tous ceux qui s’intéressent à l’Art.

Les objectifs de l’établissement se déclinent ainsi : promouvoir la recherche en matière de création artistique et les échanges avec les artistes de l’extérieur. Contribuer à offrir au public une diversité de propositions artistiques ou critiques représentant de façon équilibrée, les diverses expressions de la création artistique, et opérant une rencontre avec le public, mieux ancrer le travail artistique dans une réalité territoriale. L’habitation la Ramée a accueilli pour des séjours des artistes de Guadeloupe et d’ailleurs porteurs de projets dans la littérature, les arts plastiques (photographie, peinture, sculpture), les arts de la danse, la musique… Citons Léa de Saint-Julien, Bruce Clarke, Henri Guédon, Jérémie Paul, Christian Laviso, Anthony Phelps, Fabienne Kanor, Jean Billy Mondésir, Nicolas Derné, Sébastien Drumeaux, Isabelle Calabre, la Cie Difé Kako, Mario Canonge & Eric Pédurand…

Elle est également depuis plus d’une décennie, le théâtre des manifestations telles « Pwan tiban-la, sizé ! » dédiée à la valorisation du patrimoine immatériel par le biais du conte créole. C’est aussi la scène offerte à « Cinéma au clair de lune » pendant les grandes vacances pour éduquer et sensibiliser au 7è art.

La saison 2019 qui s’est ouverte sur le thème « Mémoires en culture » nourrit la création en ce lieu mémoriel qui traverse le temps.

La Ramée – 97115 – Sainte-Rose

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