
Fort-de-France devient, l’espace de 10 jours, l’épicentre du festival IPAF (International public art festival). Une mise en beauté et en perspective du territoire.
A l’initiative d’un collectif d’artistes installés à Montréal, Fort-de-France accueillera un festival international d’art mural du 21 juin au 1er Juillet 2019. Il s’agit de la 8ème édition du festival IPAF (International public art festival), un évènement itinérant passé par Acapulco, Holbox, Tepoztlan, Monterrey au Mexique, Cape Town en Afrique du Sud, Montréal et Marseille. En Martinique, cette année, une quinzaine d’artistes locaux et internationaux vont donc « faire don de leur œuvres à la ville de Fort-de-France », explique Damien Gillot, Directeur général IPAF Martinique. L’objectif de la manifestation ? Créer une émulation entre les artistes et la population, et faire de l’art un vecteur d’attractivité et d’embellissement de la ville.

10 jours de street art
Les 10 jours de festival rythmés par les peintures murales, deux conférences, deux workshops, une soirée d’ouverture et une soirée de clôture ouverts à tous vont créer un temps et un espace nouveau au sein de la ville. De quoi tout à la fois valoriser l’espace urbain, mettre en lumière les artistes de Martinique et renouveler l’image du Street art. Au delà du programme officiel, il s’agit pour les organisateurs de « laisser vivre le festival » et voir comment la population, chacun d’entre nous s’appropriera cet évènement.

La ville pour tous
Une fois le cadre planté, les pans de murs attribués, chacun pourra échanger et interagir avec les artistes et les organisateurs, enrichir sa propre expérience IPAF en faisant de Fort-de-France une galerie laboratoire à ciel ouvert. Un lieu expérience pour cette première édition qui fait partie d’une série de trois programmations en Martinique. Une invitation à la « réappropriation de leur ville par les Martiniquais », et l’occasion de redynamiser les circuits touristiques des visiteurs.
Un projet écoresponsable
C’est l’originalité du projet IPAF : un positionnement résolument écologique de bout en bout. Donc pas de bombes aérosols, chaque artiste aura à sa disposition de la peinture acrylique ; pas de bouteilles en plastique mais des fontaines à eau ; des saveurs locales avec Brunch ô Peyi ; et des trajets en transports en communs pour artistes et organisateurs.
RDV le 24 juin à l’atelier 49, 49 rue Moreau de Jones, pour la conférence de presse et le vernissage du festival, ouverts à tous.