Clémence Botino est la nouvelle Miss France. La jeune femme à la tête bien faite entend profiter de son titre pour « diffuser la Guadeloupe » autour d’elle.
Texte Willy Gassion
Est-ce utile de le préciser, Clémence Botino est belle. Très belle même. Mais ce n’est pas qu’une belle plante, il y a ce qu’on voit et aussi ce qu’on entend.
Chez cette jeune femme de 22 ans, inscrite en master 1 d’histoire de l’art à la Sorbonne, tout est pensé, mesuré, réfléchi.
« J’ai toujours eu envie de concourir à Miss Guadeloupe mais j’ai préféré privilégier mes études, j’ai pris le temps de mûrir mon projet, de me préparer psychologiquement et physiquement. »
L’enfant du pays
Propulsée dans la lumière dans la nuit du 3 août, Clémence Botino apprend depuis à devenir un personnage public. Aimée et déjà adulée par la population qui a fait d’elle une reine, ses premiers bains de foule sont des bains d’amour.
« On a l’impression d’être l’enfant du pays, de devenir un acteur de la Guadeloupe, de son actualité et ça c’est vraiment magique. »
« Lors du Tour cycliste de la Guadeloupe et de la fête des cuisinières, j’ai découvert l’amour que me portaient les Guadeloupéens, j’avais le sentiment d’être l’enfant partie très loin et qui revenait au pays. »
C’est avec gourmandise qu’elle évoque la Guadeloupe. Son île dans sa bouche comme les plats dont elle raffole : le boudin au lambi, le court-bouillon de poissons ou encore les dombrés avec des queues de cochon.
« La Guadeloupe c’est moi ! clame-t-elle dans un éclat de rire. C’est mon ancrage, l’équivalent de ma famille, être née et avoir vécu en Guadeloupe est une grande chance. »
Diffuser la Guadeloupe
Clémence Botino se sent une responsabilité, celle de « diffuser la Guadeloupe » à Paris où elle vit depuis deux ans. Elle insiste, « diffuser et non pas promouvoir » comme s’il s’agissait pour elle de semer des petits bouts de l’archipel dans chaque rue, chaque arrondissement, chaque recoin de la capitale française.
« Chaque guadeloupéen qui part dans l’Hexagone est potentiellement quelqu’un qui parle de la Guadeloupe, celui qui danse le gwo-ka à Paris parle de la Guadeloupe, quand je cuisine un colombo à mes amis parisiens, je leur fais découvrir un petit bout de chez moi.
Chaque guadeloupéen a en lui sa petite chose de Guadeloupe qu’il trimballe avec lui où qu’il aille.
Mon titre de Miss Guadeloupe me permettra de continuer à diffuser mon île à plus grande échelle. »