
De ses immersions sensitives sur les routes verdoyantes de son Auvergne natale jusqu’à sa renaissance épanouie en terres tropicales, Olf a gardé vive dans le regard la trace d’une double exigence, entre douceur de vivre reconquise et appétit de beauté et d’harmonie joyeuses.
« Aller à la rencontre d’autres peuples, d’autres cultures est un autre creuset fécond. »
Aussi loin que remontent ses souvenirs, Olf (son nom d’artiste, Florence Viers dans la vie) a toujours navigué entre ses inspirations sensitives et un amour du dessin nourri dès son plus jeune âge. Des parenthèses enchantées dans une trajectoire creusée à l’instinct, peuplée de turbulences, mêlée de grands voyages.
« Ayant commencé par faire des études de droit – tout en m’inscrivant aux Beaux-Arts, en cours du soir – ma fibre artistique affleurait à peine, alors que je me cherchais un métier. » À Toulouse, l’une des étapes fondatrices de son cheminement hors normes, le graphisme informatique lui tient lieu de rampe de lancement. « Grâce à l’Aérospatiale de Toulouse, j’ai commencé à dessiner des avions sur ordinateur. » À vingt ans à peine, le dessin, sa passion de toujours, reprend place dans sa vie, sous les atours d’une profession pionnière pour l’époque, celle de graphiste designer.
Mais dans l’œuvre d’une vie, comme dans celle d’un peintre, fût-il en devenir, l’Art guide insidieusement les pas. Aller à la rencontre d’autres peuples, d’autres cultures est un autre creuset fécond. Il induit, pour celle qui aspire à s’y plonger, la maîtrise patiente d’un art de l’empathie signifiante, de l’osmose apaisante avec son environnement naturel et humain. Continuer de lire « Happy painting, Olf ose l’osmose »